Qualité et écologique se marient parfaitement dans les sols en résine. Bien que le terme de « sol en résine écologique » peut sembler à première vue contradictoire. Écologique est en effet synonyme de protection de la nature, ce qui n’est guère compatible avec les matières premières dont les sols en résine sont constitués. Ces dernières années pourtant, Remmers est parvenu à réduire considérablement l’empreinte écologique de ses sols en résine. À tel point qu’on peut désormais parler de « sols en résine verts ». Une leçon d’écologie intelligente
Pour minimiser l’empreinte écologique d’un sol en résine, il existe tout un éventail d’options permettant de réaliser des progrès significatifs. Il faut examiner ici l’ensemble de la chaîne : de l’extraction des matières premières à la mise au rebut des sols arrivés en fin de vie économique ou technique. Bien qu’il ne soit pas possible de réaliser un sol en résine 100 % écologique, chaque réduction de l’empreinte écologique constitue une avancée. En d’autres termes, en accordant toute son attention aux conditions préalables, Remmers s’efforce d’apporter une contribution écologique maximum à un avenir durable.
Matières premières
Commençons par les matières premières : Les sols en résine sont constitués à la base de polyuréthane ou d’époxy qui durcissent pour former un sol solide, résistant à l’usure et offrant une capacité de charge élevée. Il s’agit de matières premières à base d’hydrocarbures, c’est-à-dire extraites de la terre. Des améliorations sont pourtant possibles ici. C’est ainsi que de petites quantités de matières premières renouvelables (comme le liège ou des fibres naturelles) peuvent être utilisées dans certains cas. En outre, les substances très toxiques et potentiellement cancérigènes ont depuis longtemps été remplacées par des polymères naturels.
De plus, Remmers accorde une attention de tous les instants à l’origine des matières premières qu’il achète. Par exemple, aucune activité n’est menée avec des entreprises qui font travailler des enfants ou dont les conditions de travail sont inutilement mauvaises. La responsabilité sociale des entreprises et la santé de toutes les personnes impliquées dans la chaîne sont également des facteurs qui comptent dans l’empreinte écologique de Remmers.
Processus de production
Le processus de fabrication des composants des sols en résine constitue une composante importante de l’empreinte écologique. Surtout en ce qui concerne la consommation d’énergie et d’eau. Pour minimiser l’impact de tous les processus, les usines de Remmers disposent de leurs propres installations de traitement de l’eau. En outre, la quasi-totalité des besoins en électricité est couverte par la production de ses propres panneaux photovoltaïques et éoliennes. Tous les processus réduisent également la quantité d’eau et d’autres formes d’énergie nécessaires.
Conditionnement
Le matériau d’emballage utilisé fait également partie de la chaîne. Dans ce domaine, toutes les mesures classiques ont déjà été prises pour réduire au minimum la quantité de matériaux d’emballage utilisés. De plus, des matériaux recyclables à empreinte écologique minimum sont utilisés autant que possible.
Et ce n’est pas tout : pour réduire le volume de matériaux d’emballage, Remmers a remplacé les bidons par des seaux empilables pour transporter les éléments constitutifs du sol. Alors que les bidons vides restent encombrants, les seaux peuvent être empilés, ce qui permet de réduire considérablement le volume des matériaux d’emballage. On peut ainsi transporter plus et donc réduire le nombre de kilomètres parcourus.
Transport
Cela nous amène directement au transport en général. Il y a encore des progrès à accomplir dans ce domaine. De nombreux transports sont effectués à l’aide de camions diesel classiques, mais il y a une rapide évolution vers le transport électrique, voire hybride. Le transport par voie d’eau est également envisagé dans la mesure du possible. Dans tous les cas, le remplissage des moyens de transport respectifs fait l’objet d’une attention particulière afin d’éviter les voyages à moitié chargés.
Pose
La pose des sols est effectuée exclusivement par des « applicateurs qualifiés ». Cela signifie que Remmers évalue également les entreprises qui installent des sols en fonction de leur impact sur l’environnement et de la manière dont elles traitent la santé de leurs salariés et des utilisateurs finaux.
Cradle-to-cradle
Au-delà de la production, le recyclage des sols à la fin de leur vie utile contribue à réduire l’empreinte écologique. Il y a bien longtemps que l’on ne jette plus et que l’on ne brûle plus de déchets. Les progrès sont tels que les sols en résine mis au rebut sont, dans la plupart des cas, broyés en granulés. Ceux-ci constituent un matériau de base idéal pour la réalisation de nouveaux sols, comme des sols sportifs. Mais aussi pour une utilisation en matériaux absorbant les chocs. Dans tous les cas, le matériau est retraité en nouveaux polymères de haute qualité qui servent de matière première pour de nouveaux produits.
Enfin, Remmers rédige une déclaration environnementale de produit (EPD) pour tous ses produits. Les EPD sont des documents officiels décrivant l’impact environnemental des produits. De façon ouverte et transparente.